La recherche en archivistique, condition essentielle à l’existence de l’archivistique comme discipline scientifique

Par Carol Couture.

On nous permettra d’abord de remercier très sincèrement les organisateurs de cette journée d’étude de nous avoir donné l’occasion de présenter notre point de vue sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur: la recherche en archivistique. Comme nous tenterons de la démontrer dans le texte qui suit, nous sommes persuadé que la recherche constitue un facteur incontournable pour l’avancement de notre discipline. Inutile de mentionner que nous souscrivons sans réserve à l’initiative d’organiser cette journée d’étude et que nous sommes convaincu de ses retombées positives et des échanges enrichissants auxquels elle donnera lieu.

Introduction

Le budget accordé à l’activité “ recherche et développement ” par les organisations ne laisse aucun doute sur l’importance de la recherche. Il n’y a qu’à penser au domaine des biotechnologies ou des technologies de l’information pour s’en convaincre. Comme le souligne Robert Garon, ex-directeur des Archives nationales du Québec, les dirigeants “ ont appris que dans les champs de l’activité humaine, le progrès résulte du développement des connaissances ” (Garon 1990, p. 17). Mais la recherche exige plus que de l’argent et des cerveaux. Il lui faut aussi un milieu ambiant qui favorisera son épanouissement.  Et pour qu’elle soit efficace, elle doit porter sur un objet d’étude qui soit accessible et bien identifié. Elle a aussi besoin qu’on consigne ses résultats et qu’on les diffuse dans les revues savantes, les congrès et colloques, l’enseignement universitaire. En effet, s’ils ne sont pas diffusés, les efforts investis dans la recherche restent vains.

Il n’est sans doute pas exagéré d’affirmer que “ le développement d’un peuple, d’un groupe social, d’une entreprise ou d’un champ de la connaissance passe par la recherche ” (Garon 1990, p.18). Mais en plus de développer les connaissances relatives à un certain nombre d’objets d’études, la recherche joue un rôle fondamental par rapport au développement même de la discipline au nom de laquelle elle s’accomplit. Comme le souligne l’archiviste canadienne, Mary Sue Stephenson, la recherche est parmi les facteurs déterminants qui permettent à une discipline d’accéder au statut de profession à part entière (Stephenson 1991, p. 145).

Notre présentation comporte quatre points qu’il nous semble particulièrement important de considérer en matière de recherche en archivistique: l’importance qu’elle revêt dans l’évolution de la discipline, les principaux éléments qui la caractérisent, les champs de travail qui la composent et les particularités qu’elle présente au plan de la diffusion, des méthodologies et du financement.

Importance de la recherche en archivistique

La recherche en archivistique s’exerce dans des conditions particulières, des conditions de multidisciplinarité et d’interdisciplinarité qui impliquent, entre autres, le records management, l’histoire, l’administration, l’informatique et la bibliothéconomie. Dans ce contexte, – et la question sera probablement sous-jacente tout au long de la journée d’étude – on peut se demander s’il y a nécessité d’une recherche originale en archivistique (Garon, 1990, p. 23). Ne devrait-on pas plutôt récupérer les résultats de la recherche entreprise dans les autres disciplines et les appliquer à l’archivistique ? Pour répondre à cette question fondamentale, il faut, au préalable, déterminer si l’archivistique a un objet, une finalité et des principes ainsi que des méthodes qui lui sont propres. Autrement dit, pour que la recherche ait sa place en archivistique, il faut s’assurer que cette dernière a atteint ou est en voie d’atteindre le statut de discipline et qu’il vaut la peine que la société lui consacre des efforts.

De fait, l’archivistique a bien un objet qui se distingue de celui des disciplines connexes, soit les archives – les archivistes québécois en définissent le contenu en parlant de l’information consignée et organique pour bien les situer dans l’environnement de l’information – . Elle applique aussi des principes et des méthodes qui lui sont propres, tels le principe de respect des fonds et le fonds d’archives qui en découle, le cycle de vie, les normes de description, les modes d’évaluation ainsi que les règles de sélection des documents. Quant à la double finalité de l’archivistique, la préservation – qui englobe l’évaluation – et la diffusion des archives, son originalité ne fait aucun doute.

La recherche est d’autant plus importante pour l’archivistique que cette discipline est actuellement dans une phase d’exploration, phase que David B. Gracy II, professeur d’archivistique à l’Université d’Austin au Texas, compare métaphoriquement à celle de Christophe Colomb et des grandes découvertes géographiques. Selon lui, quatre phénomènes sont susceptibles d’expliquer cette phase exploratoire et, partant, de justifier l’importance que revêt la recherche pour l’archivistique. D’abord, l’informatique fournit à l’humanité de nouveaux moyens de créer, d’utiliser et de conserver les archives. Ensuite, l’archiviste, en intégrant le records management à son expertise, a développé des compétences dans le domaine du traitement des documents et de la gestion des services spécialement conçus à cette fin. De plus, les archivistes, en s’ouvrant à d’autres activités – comme les relations publiques par exemple – sont devenus plus conscients du rôle qu’ils jouent dans la société. Enfin, l’utilisation massive de nouveaux supports pose des défis en matière de préservation des documents que seul l’archiviste est en mesure de relever.  (Gracy 1994, p. 520)

Les principales caractéristiques de la recherche en archivistique

Démontrer l’importance de la recherche en archivistique demeure un exercice assez aisé et plusieurs auteurs, on vient de le voir, s’accordent sur le fait que la recherche s’avère essentielle au développement de la discipline. Toutefois, cet accord soudain se fragilise lorsqu’on s’arrête à caractériser la recherche en archivistique, à définir ce qu’elle est et, surtout, ce qu’elle doit être. Mais disons d’abord ce qu’elle n’est pas. On ne fait pas de la recherche en archivistique quand on crée des instruments de recherche à l’intention des chercheurs ou qu’on effectue des recherches dans les archives dont on a la garde pour leur préparer le terrain. Pour peu qu’on considère l’archivistique comme une discipline autonome à part entière, nous voulons croire qu’elle mérite qu’on y consacre des énergies de recherche pour la développer. Faire de la recherche en archivistique, c’est essentiellement poser des problématiques propres à la discipline et tenter de trouver des réponses satisfaisantes. Le chercheur participe ainsi au développement de l’archivistique et partant, de la profession. Lorsque nous nous interrogeons sur nos principes, nos méthodes de travail, nos interventions, nos activités, nos modes de fonctionnement; quand nous les remettons en question et tentons de voir s’il existe d’autres manières de faire, nous inscrivons nos actions dans une démarche de recherche.  Par définition, la recherche questionne, compare, échange avec d’autres disciplines, explore de nouvelles avenues. Pour ce faire, elle doit baigner dans un environnement où elle est une préoccupation normale, majeure et quotidienne.

Par exemple, César Gutiérrez Munoz, professeur d’archivistique au Pérou, caractérise la recherche en archivistique en parlant des trois éléments suivants. 1. Elle doit s’inscrire dans le cadre d’un projet et, ce faisant, doit poursuivre des objectifs concrets.  2. Elle est entreprise pour en apprendre davantage sur un sujet précis et, à ce titre, elle doit se préoccuper de l’utilisation de ses résultats. 3. Enfin, son coût doit donner lieu à une planification. Ainsi, pour cet auteur, comme pour les organisateurs de la présente journée d’étude, les incidences pratiques de la recherche sont d’une grande importance en archivistique: “ Research in this area should include not only theory but also practical applications, since this is what makes archives a science and a legitimate occupation ” (Munoz 1994, p. 531).

Mary S. Stephenson rejoint Munoz lorsque celui-ci insiste sur les aspects pratiques que doit prendre en compte la recherche en archivistique. Toutefois, Stephenson soulève moins le problème des incidences de la recherche que celui du milieu dans lequel elle s’accomplit (Stephenson 1991, p. 146-147). Se référant à la bibliothéconomie, cette dernière décrit le phénomène de la dichotomie qui survient entre les chercheurs et les praticiens, phénomène qui conduit les membres d’une même profession à vivre dans des milieux distincts, voire étrangers.

En archivistique, la situation semble être différente. Le “ mur ” dont parle Stephenson n’existe pas encore puisque les chercheurs et les praticiens travaillent de concert, quand il ne s’agit pas des mêmes individus. Les résultats de la recherche sont connus, voire mis en pratique par les praticiens eux-mêmes. Les milieux archivistiques doivent faire en sorte que l’écart entre les chercheurs (obligés de publier pour satisfaire les exigences universitaires) et les praticiens (forcés d’obtenir des résultats concrets dans leur travail) ne s’accroisse pas outre mesure. “ Research, if it is to be an integral part of practice, cannot be viewed as the personal responsibility of the individual archivist, somehow separate from the day-to-day world of archives » (Stephenson 1991, p. 150). Quelques années plus tard, Barbara Craig, professeure d’archivistique à l’Université de Toronto, corrobore en tous points les idées de Stephenson, notamment en insistant sur le lien qui doit se tisser entre les universitaires et les milieux de travail. “ Finally, beyond the legitimate claims for research to fill practical needs in the workplace, research and its related activities should build healthy connections between practitioners and scholars ” (Craig 1996, p. 109).

David Gracy participe aussi à définir ce qu’est la recherche en archivistique en présentant l’environnement dans lequel elle a avantage à se réaliser.  Il estime que le chercheur en archivistique doit tenir compte des cinq conditions suivantes. 1. La recherche en archivistique doit aller au-delà de la simple description d’événements;  elle nécessite une méthodologie adéquate, comme l’analyse comparative, statistique, qualitative ou historique. 2. La nature archivistique de l’information doit constituer un champ de recherche prioritaire. 3. La recherche en archivistique doit recourir aux sciences de l’information, surtout en ce qui a trait aux archives électroniques. 4. La recherche en archivistique doit prendre une dimension internationale. 5. Des efforts systématiques doivent être déployés pour trouver les fonds nécessaires au financement de la recherche (Gracy 1994, p. 524-525). Ainsi peut être caractérisée la recherche en archivistique. Mais, cela étant, qu’en est-il des champs de recherche propres à notre discipline ?

Les champs de recherche en archivistique

Un certain nombre d’auteurs (Craig 1996; Gagnon-Arguin 1990; Gracy 1994; Munoz 1994; Pederson 1994) ont proposé une typologie de la recherche, laquelle consiste en une énumération plus ou moins détaillée de ce qui devrait constituer les champs de la recherche en archivistique. Pour César Gutiérrez Munoz, par exemple, les sujets de la recherche doivent se regrouper en deux grands champs. Le premier comprend tout ce qui a trait aux principes, concepts et techniques de l’archivistique alors que le second s’intéresse exclusivement à l’histoire de la discipline (Munoz 1994, p. 531). De son côté, Barbara Craig enrichit cette vision et la divise en trois grands domaines de recherche: l’histoire de la discipline, les technologies et les fonctions archivistiques (Craig 1996). Pour d’autres archivistes (Gagnon-Arguin 1990; Gracy 1994), les champs de recherche doivent être mieux circonscrits, mieux délimités. De leurs investigations se dégagent des champs de recherche tels par exemple : l’objet et la finalité de l’archivistique, le rôle social de l’archiviste, la situation de la discipline dans le champ des connaissances, les principes et les concepts archivistiques, la gestion des services d’archives, les fonctions archivistiques, les technologies. David Gracy ajoute à cette énumération et insiste particulièrement sur la question des archives électroniques, laquelle peut être envisagée sous l’angle traditionnel (création, utilisation, repérage, conservation, etc.) ou informatique.  Selon ce dernier, la question des archives électroniques – “ Probably the most visible and important research area […] ” – s’avère très importante parce qu’elle se retrouve explicitement et implicitement dans tous les champs de recherche. Cette problématique a un impact sur les principes fondamentaux de la discipline et sur ses principales techniques de gestion. (Gracy 1994, p. 522).

S’ajoute à ces typologies de la recherche en archivistique celle qu’apporte l’enquête d’Ann Pederson, professeure d’archivistique en Australie, enquête au terme de laquelle l’auteure identifie six grands domaines de recherche qui se subdivisent eux-mêmes en vingt-deux champs de recherche distincts (1994, p. 336-339). Ces grands domaines de recherche sont les suivants: 1) Nature de l’information et documents historiques; 2) Histoire sociale et institutionnelle; 3) Archives et société; 4) Éthique, technologies de l’information et autres problèmes posés par les archives; 5) Fonctions archivistiques; 6) Gestion des programmes et des services d’archives.

Une recherche que nous avons menée grâce à une aide financière du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSHC) de 1997-2000 et qui avait pour but d’examiner la formation et la recherche en archivistique dans le monde nous a permis, à nous aussi, de constituer une typologie des champs de recherche que nous présentons ci-après. Bien sûr, elle ne se veut ni exhaustive, ni définitive, ni révisionniste. Elle offre cependant l’intérêt d’être récente et de s’appuyer sur une vaste revue de la littérature ainsi que sur une enquête menée auprès de 74 institutions d’archives (services d’archives ou institutions d’enseignement) et de 230 chercheurs de 70 pays différents. L’on peut consulter le rapport final de cette recherche à l’adresse suivante: http://mistral.ere.umontreal.ca/~couturec/rapport/table.htm. Pour des raisons de temps et d’espace nous nous contenterons d’uniquement mentionner dans le tableau ci-après la nomenclature des champs de recherche identifiés. Une description plus complète de chacun de ces champs a été faite et peut être consultée dans un texte paru dans la revue Archives (Couture, 1999, p. 15-27). Les chiffres qui apparaissent du côté droit du tableau indique l’ordre de priorité que les archivistes-chercheurs accordent aux thèmes de recherche. Cet ordre a été établi à partir de l’enquête réalisée dans le cadre de notre projet de recherche.

Une typologie des champs de recherche en archivistique

Typologie des champs de recherche en archivistique

Tels sont, selon les différents auteurs, les champs de recherche dans lesquels les chercheurs de notre discipline peuvent s’investir. Comme on peut le constater, ils sont relativement nombreux et fort prometteurs. Et le problème n’est pas tant de savoir quel sujet aborder mais bien de déterminer par où commencer. Au point où nous en sommes, il y a une dimension stratégique (priorités à établir) dans les décisions que nous devons prendre.

Diffusion, méthodologie et financement de la recherche en archivistique

Sans moyens de diffusion, la recherche ne saurait atteindre son objectif ultime : celui de faire avancer les connaissances ainsi que la discipline dont ces dernières sont issues. Le chercheur peut emprunter diverses voies pour communiquer ses résultats à la communauté scientifique et professionnelle : articles de périodiques, monographies, rapports de recherche, communications présentées dans le cadre de colloques et de conférences scientifiques ou professionnelles et moyens que fournissent les technologies de l’information. La revue de littérature que nous avons menée dans le cadre du projet mentionné précédemment révèle qu’en archivistique, la publication de textes scientifiques dans les revues semble s’avérer le moyen privilégié de diffusion. On constate aussi que l’Internet est de plus en plus utilisé pour ce faire.

Un certain nombre d’auteurs abordent aussi la problématique des méthodes de recherche utilisées en archivistique. Toutefois, une seule y consacre un article entier (Stephenson 1993) où on aborde spécifiquement l’enseignement de la méthodologie dans le cadre du programme d’archivistique de l’University of British Columbia. Sinon, au niveau des méthodes de recherche, on regrette parfois “ l’absence d’instruments de mesure ainsi que celle de statistiques uniformes et significatives ” (Gagnon-Arguin 1990, p. 274), lesquelles nous permettraient d’évaluer le travail des archivistes avec plus d’efficacité. Pour sa part, Barbara Craig (1996, p. 108) estime que la recherche en archivistique doit porter une plus grande attention à ses méthodes. Outre les méthodes quantitatives qui sont d’ores et déjà assez répandues dans le milieu de la recherche, les méthodes qualitatives doivent aussi faire partie des outils du chercheur en archivistique, notamment en vue de refléter l’influence grandissante qu’exercent les sciences sociales sur les problèmes soulevés par les archives. Bien entendu, la méthode historique continue et continuera d’occuper une place non négligeable parmi les méthodologies de recherche appliquées en archivistique. Par ailleurs, avec l’intégration du records management à l’archivistique, on peut considérer que l’analyse de besoins, ou l’analyse de système, s’inscrit comme une méthode de travail qui s’est imposée pour répondre aux exigences de la gestion des archives courantes et intermédiaires. (Gagnon-Arguin 1990, p. 267)

Enfin, la question du financement de la recherche en archivistique commence à peine à se poser. L’archivistique commence à frapper aux portes des organismes nationaux traditionnels de soutien à la recherche scientifique. Au Canada par exemple, plusieurs enseignants en archivistique ont présenté et obtenu du financement pour des projets de recherche de longue haleine qui impliquent l’engagement d’équipes d’assistants de recherche qui peuvent se consacrer à temps complet à la réalisation de vastes programmes de recherche. Nous croyons que c’est une très bonne façon d’amener l’archivistique sur le terrain de la recherche, de lui donner pignon sur rue. De telles démarches permettent aux chercheurs-archivistes de s’introduire dans les circuits reconnus de la recherche. Et, facteur important, elles leur permettent aussi de voir leurs projets évalués par des chercheurs d’autres domaines. Quand les projets sont acceptés, c’est rien de moins qu’une reconnaissance de la discipline; sans compter que l’évaluation par des experts d’autres disciplines nous amène également à raffiner nos méthodes. L’étape suivante consistera à organiser nos propres comités d’évaluation. Par ailleurs, les organismes de soutien à la recherche ne jugent pas uniquement de la finalité ou de l’utilité de la recherche, mais aussi de la qualité du dossier du chercheur, de la problématique présentée ainsi que de la méthodologie proposée.

Conclusion

Comme ce texte tend à le démontrer, la recherche est un facteur essentiel pour que se poursuive le développement de l’archivistique comme discipline à part entière. Nous appuyant sur l’enquête que nous avons menée dans le cadre de notre projet de recherche, nous pouvons affirmer que la communauté archivistique reconnaît cette importance et participe à la mise en place d’un environnement scientifique et professionnel qui favorise les efforts de recherche. Par ailleurs, on l’a vu aussi, la recherche en archivistique possède ses caractéristiques propres sans pour autant que soit niée l’importance de la pluridisciplinarité et de l’interdisciplinarité qui doivent exister. Dans ce contexte, les chercheurs-archivistes développent des problématiques de recherche variées porteuses d’avenir et il est déjà possible d’avoir une idée assez précise des grands thèmes qui composent le paysage de la recherche en archivistique. Enfin, au plan de la diffusion, des méthodes de recherche et du financement, la recherche en archivistique présente des particularités mais on sent que l’évolution progresse normalement. S’il est un point majeur sur lequel il faut maintenant travailler, c’est sur l’établissement d’une stratégie de recherche. On pense alors à l’agencement en ordre de priorité des thèmes de recherche qu’il faut aborder. À l’instar des autres domaines scientifiques, nous devons maintenant établir cet ordre de priorité et dégager un consensus pour l’appliquer.

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N.B. La présence de l’astérisque indique que l’ouvrage a été cité ou directement utilisé dans le texte.

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